En 1998, les ateliers Fleurusiens devenus trop étroits ont bien du mal à honorer la demande toujours croissante de la clientèle, ce qui décide l'entreprise d' aménager ses ateliers à Bois-d'Haine localité bien connue des époux Schoenaers ayant leurs racines à La Louvière et à Bois d'Haine . Avec le soutien de la S.R.I.W, les patrons démarrèrent alors la construction de nouveaux ateliers répondant aux normes  en vigueurs et firent l'investissement d'outils performants ,mais surtout s'entourèrent de fournisseurs et de collaborateurs de premier ordre ... car ne dit-on pas "a mauvais grain, jamais de bon pain " ?

Ces décisions permirent à l'entreprise de répondre aujourd'hui à la demande de sa clientèle et à la création d'emploi qui aujourd'hui avoisine les 30 personnes. Cette politique d'investissement et de développement joua également en faveur de la clientèle de façon considérable et aujourd'hui, le consommateur peut trouver les fabrications de l'Epi d'Or et surtout leur fameuse "TARTE BRUXELLOISE" créée en 1986 ,dans près de 40 commerces du secteur horeca et boulangerie, à savoir : dépôt de boulangerie, magasin d'alimentation, hôtel, restaurant, traiteur, collectivité, école, maison de repos, et ce, 7 jours sur 7.

J-L Schoenaers et son épouse, confortés dans l'idée de développer encore leur précieuse enseigne par l'arrivée de leurs trois enfants dans l'entreprise , ont foi en l'avenir de leur métier considérant qu'il reste encore beaucoup à faire et à découvrir.

La famille décide à nouveau d'aggrandir leurs ateliers de fabrication en 2010 par la construction d'un nouveau laboratoire de pâtisserie de +- 600 m² et de 100 m² de bureaux ce qui portera la surface de production à plus de 1200 m².

" La boulangerie de demain sera ce que les jeunes boulangers pâtissiers d'aujourd'hui en feront ,car l'enseignement à retirer de l'histoire de notre beau métier, c'est qu'il est placé sous le signe de l'évolution. Aujourd'hui, celui-ci est à un certain point sur une courbe. Contemplons le futur : où en serons-nous dans 20 ou 50 ans ? Comment le métier évoluera-t-il ? Où en seront les techniques ? C'est aux jeunes patrons et apprentis d'aujourd'hui qu'il appartiendra de faire progresser la profession, en respectant le capital d'expérience et de tradition légué par les générations qui, au fil des siècles, ont bâti cet inestimable héritage de connaissances. En s'en inspirant, ils tireront le meilleur parti des ressources nouvelles offertes par les découvertes de la science et de la technologie ".